Défi de l'Alaric

Que raconter sur ces 1h56min ? Tout c'est déroulé si rapidement !

 

Commençons par le début : arrivés 30 minutes avant le coup d'envoi, nous avons juste le temps de retirer nos dossards, échanger quelques mots avec Estelle et Yvan, Linda et Jérôme, Gaëtan et Benoit, qui fin connaisseur des lieux, me précise que seul le début de la descente, à mi-parcours, est très caillouteuse.

Je prends donc le pari de partir une nouvelle fois en minimaliste...

 

Quelques foulées d'échauffement et c'est déjà l'heure de rejoindre Yvan sur la ligne de départ.

 

 

Je le laisse s'avancer aux avants postes et me place dans la première moitié du peloton; Flo, après le petit bisou d'avant course, préfère reculer et partir un peu plus derrière

 

 

Et c'est parti pour 18 kms et 600 m de D+...Et c'est parti sur un gros rythme pour moi. Et dès 600 m, on attaque le première d'une longue série de petites bosses

 

 

nous obligeant à alterner petit trot dans les montées et relances appuyées sur les portions planes...

 

 

Je me fais violence et m'efforce de rester dans l'allure....Et j'y arrive !

 

 

Au 5ème km, je suis pointé en 76ème position sur environ 200 partants...Position qui me satisfait en vue de mon objectif du jour : finir dans la première moitié du classement et en moins de 2 heures.

 

 

Nous attaquons la difficulté du jour : une montée de 4,5 kms entrecoupée de 2 portions sur lesquelles il faut relancer

 

 

et de nombreuses portions où marcher est la seule solution pour moi.

 

 

L'arrêt au premier ravitaillement sera très bref : un verre de coca + une petite douceur ( un morceau de canelé, et oui quand la gourmandise l'emporte sur la raison).

 

 

Dans toute cette montée, seuls 2 ou 3 concurrents m'ont dépassés, mais comme, dans le même temps, j'en ai doublé 5 ou 6, la bascule à la tour de guet se fait avec un gros moral...Je "m'voyais déjà" sous les 1h50 !

 

 

La vue sur les Pyrénées enneigées est magnifique.

 

 

Benoit avait raison, le début de la descente est très caillouteuse, mais ne me pose pas de problème...

J'arrive à tenir à distance mes poursuivants...

Une portion plus technique et humide m'obligera à plus de prudence, et 2 ou 3 concurrents, mieux chaussés pour ce terrain me dépassent...Pas d'inquiétude pour moi, je me sens en cannes et me dit que dès que l'on retrouvera du roulant, je fondrais sur eux tel Buzz l'éclair...A froid, je me dis que je devais manquer d'oxygène pour penser cela !

 

Parce que le roulant bien moelleux se fait désirer et l'impact des cailloux sur ma plante des pieds commence à produire ses effets douloureux. A cela se rajoute le choc d'un caillou contre ma malléole interne gauche !

Tout allait si bien !

Tout va si mal désormais !

 

Je résume : hématome sous la plante des pieds, contusion à la malléole, moral forcément en berne.

Manquerais plus que je chute !

Aussitôt pensé, aussitôt réalisé par un magnifique roulé-boulé. Pas de gros dégâts, seul mon genou, déjà endommagé lors du trail des terrasses du Lodévois, sanguinole.

Aussitôt relevé, c'est mon poursuivant direct qui prend le relais !

 

Fin du gros de la descente, j'ai perdu une vingtaine de places dans l'affaire....Nous arrivons enfin sur un terrain moins technique, et malgré mes bobos, j'essaye de relancer pour 1/ ne plus me faire dépasser et 2/ finir en moins de 2 heures...

"J'voudrais bien, mais j'peux point" : les jambes sont lourdes et ne répondent pas à ma demande d'accélération...Le diagnostic est vite posé : panne de carburant ! A 4 kms de la ligne d'arrivée !

J'ai zappé le deuxième ravitaillement et voilà la sanction.

 

 

Je prends donc un gel coup de fouet offert lors d'un achat de chaussures . Septique de prime abord sur ce type de produit, je retrouve rapidement de l'entrain (effet réel ou psychosomatique ?), et remonte même 2 concurrents dans le faux plat montant dans la forêt.

 

 

Le dernier kilomètre est avalé à 14 km/h, me permettant de grappiller encore 2 ou 3 places.

Je termine donc avec le sentiment d'en avoir encore sous la pédale (aucune courbature le lendemain) et surtout satisfait d'avoir atteint mes deux objectifs du jour.

 

 

Florence, ne tardera pas, en arrivant en 2h12 min (8ème V1F) : belle performance compte tenu de son faible entrainement et de ses soucis de santé des derniers temps.

 

 

Nous restons après course, discuter avec les uns et les autres, lézarder au soleil généreux, assister à la remise des prix puis au tirage au sort qui ne nous portera pas chance.

 

En Conclusion de cette journée :

 

Aucunes douleurs, de bonnes sensations, de l'envie et du plaisir pour Flo.

 

Toutes mes douleurs à l'insertion des ischios ont disparues ! Il me reste à me tester avec des chaussures traditionnelles sur des distances plus importantes (j'ai compris la leçon : pas plus de 20 kms en fonction de la nature du terrain avec les Merrell !)

 

Une belle camiseta "Allegador" nous attend fin juin du côté d'Ainsa.

 

 

Défi de l'Alaric 2013



26/05/2013
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