COUSERANS 2010
J1 : Pic des trois comtes (20 kms - 2000 m D+)
Départ matinal du Pla de la Lau pour une montée à la fraiche via le sentier qui monte au refuge des Estagnous et au Mont Valier, objectif de la plupart des randonneurs que nous croisons.
Nous passons donc à proximité de la cascade de Nerech :
pour abandonner l'itinéraire du Mt Valier au niveau de la cabane des Caussis et nous diriger vers l'étang rond (1929m) que nous contournons
pour franchir la paroi verticale ( quelques mains courantes sont bienvenues )
qui nous permet d'atteindre le magnifique étang long (2125m), d'où nous apercevons l'étape suivante : le port de Barlonguère (2400m) :
Cette montée ce fait en partie dans les éboulis :
Une fois le col atteint, nous bifurquons à gauche pour contourner le Tuc blanc et nous retrouver face au majestueux Mont Valier :
Une légère descente puis nous rejoignons la crête du Pic des trois comtes dont l'ascension ne présente aucune difficulté.
Le sommet (2689m) offre une superbe vue sur le massif de la Maladeta .
Nous savourons le moment : nous sommes seuls alors que nous apercevons de nombreuses silhouettes au sommet du Valier.
Une fois le casse croute avalé, retour vers le port de Barlonguère pour entamer la longue descente face au pic du même nom :
Une fois le casse croute avalé, retour vers le port de Barlonguère pour entamer la longue descente face au pic du même nom :
Au franchissement de la Peyralade, Flo préfère rafraichir ses mollets...
Le final se déroule en forêt en longeant de nombreuses cascades :
et en croisant les très nombreux hêtres déracinés par la tempête Xinthia :
Une bien belle journée qui se termine par une flute de Champagne (cela change de la traditionnelle bière) pour fêter nos 23 ans de mariage.
C'est avec les jambes un peu raides que nous partons d'Eylie pour une montée particulièrement pentue en forêt dans un premier temps, puis en alpages :
Nous dépassons les vestiges de l'ancienne activité minière du site,
puis les bâtiments des anciennes mines du Bentaillou
pour atteindre le col de la serre d'Araing (2221m)
Du col, nous progressons à gauche de la crête via des sentes peu identifiables, ce qui nous occasionne une petite erreur : nous nous retrouvons sur une dalle que Flo franchis aisément, alors que moi, ne me sentant pas du tout à l'aise, je préfère descendre et contourner la difficulté...(Au retour nous nous rendrons compte qu'il fallait rester sur la crête).
Nous sommes également seuls au sommet du Pic de l'Har (2424m) : la montagne sauvage, comme nous l'aimons.
Nous sommes également seuls au sommet du Pic de l'Har (2424m) : la montagne sauvage, comme nous l'aimons.
Retour vers le col pour descendre sur l'étang d'Araing,
Puis, peu après la cabane d'Illau, nous bifurquons à droite pour remonter dans le brouillard vers le col des Cos:
Les derniers kms seront particulièrement pénibles : les hêtraies que nous traversons ont été dévastées par Xinthia, ce qui nous oblige à faire du "gymkhana" :
J3 : Pic de l'Arraing Pic de Sérau (12,5 kms - 1000 m D+)
Après 2 grosses journées, nous decidons de faire une sortie allégée, et c'est donc un peu tardivement que nous partons de Balacet en direction de la cabane du col de l'Arraing
et progresser ensuite vers le pic du même nom
laissant au loin les massifs parcourus la veille et l'avant veille
Le parcours entre le pic de l'Arraing et le pic de Sérau se déroule intégralement en crête...
et donc ça monte, ça descend, ça monte...
Une fois le pic de Sérau atteint, nous piquons droit sur le col des Morères pour attraper le sentier du tour du Biros qui nous ramène au col de l'Arraing, puis sur Balacet.
J4 : Mail de Bulard en boucle (25,5 kms - 2200 m D+)
C'est en grande forme que nous remontons la longue vallée d'Orle
pour atteindre le port d'Orle (2339m) en 2h30
avec le Barlonguère en arrière plan :
Du col nous empruntons un sentier horizontal et bien tracé, le mail de Bulard nous semble encore bien loin :
Nous quittons le sentier, pour suivre quelques rares cairns dans une rude montée
passant au dessus d'un lac sans nom
Et c'est encore seuls que nous profitons du panorama que nous offre ce magnifique belvédère qu'est le mail de Bulard (2750m). Flo est ravie :
Pour la suite, nous avons 3 possibilités : revenir par le même chemin, aller jusqu'au port d'Urets et rallonger très sérieusement la sortie , ou bien tenter de descendre par le col de Villeneuve (bien que hors sentier, j'ai lu quelque part que cela était possible); nous décidons d'aller au col et de voir ce qu'il en est et aviser.
Après nous être approché d'un premier col d'altitude trop élevé, nous rejoignons le fameux col de Villeneuve et découvrons une pente qui parait abrupte avec tout en bas la cabane d'Urets.
Et nous nous lançons dans la pente en progressant en quinconce car le terrain est complétement instable et les cailloux déboulent sous nos pieds.
100 m plus bas, la pente s'atténue et nous descendons tout en glisse dans les éboulis puis, encore plus bas c'est droit dans les pentes herbeuses que nous rejoignons le sentier.
100 m plus bas, la pente s'atténue et nous descendons tout en glisse dans les éboulis puis, encore plus bas c'est droit dans les pentes herbeuses que nous rejoignons le sentier.
Sentier qui passe par la cabane d'Artignan et longe quelques gouffres.
En descendant la serre de chiche, nous retrouvons face à nous le pic de l'Har
et derrière nous le Maubermé.
Nous rejoignons sur un sentier de plus en plus fermé le col de l'Arech.
Nous trottinons sur la piste pour ensuite dévaler à toutes jambes les nombreux lacets du GR : nous sommes en super forme malgré le dénivelé et la distance parcourue !!!
J5 : Repos forcé (pluie battante) mais apprécié
J6 : Cabane du Clot du lac (17 kms - 1400 m D+)
L'objectif initial était de parcourir la crête située entre la cabane du clot du lac et le col du Pourtillou.
Nous nous engageons donc sur le sentier, mais très rapidement nos yeux sont attirés par les nids de girolles et nous nous retrouvons en quelques minutes avec 2 kg de ces champignons ...Je ramène donc ce précieux chargement à notre point de départ et en profite pour récupérer 2 sacs qui pourraient nous être utiles!!!
Et nous voila repartis...Les girolles se font désormais rares! Mais, tous les 2 lacets, c'est un cèpe que nous cueillons et nous nous retrouvons avec 2-3 kgs de cèpes lorsque nous atteignons l'alpage.
le temps se ferme et c'est dans le brouillard et sous une pluie fine que nous
Nous nous engageons donc sur le sentier, mais très rapidement nos yeux sont attirés par les nids de girolles et nous nous retrouvons en quelques minutes avec 2 kg de ces champignons ...Je ramène donc ce précieux chargement à notre point de départ et en profite pour récupérer 2 sacs qui pourraient nous être utiles!!!
Et nous voila repartis...Les girolles se font désormais rares! Mais, tous les 2 lacets, c'est un cèpe que nous cueillons et nous nous retrouvons avec 2-3 kgs de cèpes lorsque nous atteignons l'alpage.
le temps se ferme et c'est dans le brouillard et sous une pluie fine que nous
atteignons la cabane du clot du lac.
Pas de visibilité, de la pluie, du froid : nous décidons de rebrousser chemin et de faire une boucle en forêt.
Pas de visibilité, de la pluie, du froid : nous décidons de rebrousser chemin et de faire une boucle en forêt.
Nous récupérons donc le sentier du tour du Biros, qui traverse 2 tunnels, nous obligeant à transformer nos bâtons de marche en canne d'aveugle.
La suite du parcours ? Nids de girolles,
et cèpes en bord de chemin
Et c'est avec une bonne dizaine de kg de champignons que nous clôturons cette randocourse transformée en "partie de chasse".
Je vous laisse deviner le menu du repas du soir !!
Dans quinze jours, c'est une autre petite balade qui nous attend : le Grand Raid des Pyrénees avec ses 80 kms pour 5000 m D+; Avec le grand espoir d'en franchir la ligne d'arrivée ma main dans celle de Flo.
Dans quinze jours, c'est une autre petite balade qui nous attend : le Grand Raid des Pyrénees avec ses 80 kms pour 5000 m D+; Avec le grand espoir d'en franchir la ligne d'arrivée ma main dans celle de Flo.