Euskal Trail - Trail gourmand
Cela faisait plusieurs mois que , Flo et moi même nous réjouissions de participer à cette double-course sous la bannière de l'équipe "Audeladududela".
Mais voilà, après un gros week-end de bricolage, Flo se retrouve alitée, victime d'une sciatique invalidante ...Grosse déception pour elle et grosse déception pour moi également.
Je décide de patienter 2 jours ( en espérant une rémission inespérée ) avant de lancer des appels sur les différents réseaux pour trouver un coéquipier de "substitution" . Pour beaucoup, ce week-end de pont est déjà organisé et je dois me résigner à rejoindre seul Saint Etienne de Baïgorri.
Arrivé sur place, je retire mon dossard et informe l'organisation de ma situation. Celle-ci n'a pas de solution mais ne s'oppose pas à ce que je prenne le départ seul, je n'apparaitrai simplement pas au classement général.
Je reste un petit moment, essayant de "pister" les potentiels solitaires mais il y a vraiment beaucoup trop de monde...Je préfère aller discuter quelques moments avec Emmanuel (Ampoule31) et Benoit (Bénos) en me résignant à prendre le départ seul.
J1 : étape 1
Le départ étant donné d'Urupel, la matinée commence par l'embarquement dans un bus-navette qui nous mène au village départ. Je suis assis à côté d'un coureur à qui l'organisation a refusé un dossard car seul (il part donc sans dossard) !!! Je râle intérieurement !
Mais bon, je suis là, j'essaye de positiver et j'aborde donc la journée comme une rando-course d'entrainement en mode touriste...
Urupel : à nouveau la file d'attente pour enregistrement de la puce électronique et contrôle des sacs (qui se limite à la présentation de la couverture de survie!) :
Le ciel s'est dégagé : la journée va être belle.
Ca y est, Saint Etienne de Baïgorri est en vue.
La descente est très raide dans un premier temps, puis devient agréable...Mais un point de côté particulièrement douloureux au niveau du foie m'oblige à marcher quelques temps..
Reste 1 km de plat, peu agréable sur le ballast d'une ancienne voie ferrée...Je trottine jusqu'à la ligne d'arrivée que je franchis à 12 h 50 en 247ème position sur 495...(je me pensais dans les tréfonds du peloton !).
Je retrouve Emmanuel au buffet d'après course..
Après la douche, je passe entre les mains d'une ostéopathe qui me manipule quelques instants et me déclare que je n'ai pas de problème de statique!!!
Et ma sciatique alors ? : étirements, étirements....
Je passerai une partie de l'après midi à effectuer les étirements prescrits et l'autre à encourager les arrivants des différentes courses; notamment Laurent (laulau) un peu déçu de son temps sur le 45 kms, Marco (Auvermarc) bien accompagné, puis vers 18 h, c'est Benoit (Bénos) qui en termine de sa 1ère étape de 65 km!
Le soir venu, c'est une pasta 1ère classe qui nous est offerte : buffet de spécialités basque, axoa...De quoi recharger les batteries!
Pour ma part, je ne me sens pas trop fatigué musculairement mais mes douleurs en haut des cuisses ne me laissent rien présager de bon pour la suite...S'il pleut, je décide d'ailleurs de ne pas prendre le départ...C'est donc fort de cette résolution que je passe une excellente nuit dans ma 207campingcar non homologué.
J2 : étape 2
Au réveil, petit coup d'œil au dehors : il fait beau !
Je me prépare donc pour cette deuxième étape..Je ne suis pas du tout confiant sur la suite car, si je n'ai pas de courbatures, l'ensemble dos-fessiers-ischios est particulièrement "raide" et douloureux...Je me "réserve" le droit de ne pas aller bien loin !!!
Bus-navette vers Urupel, enregistrement des puces, contrôle des sacs (cette fois çi, c'est le coupe-vent qui est exigé !) : le rituel est le même que la veille. Je discute quelques instant avec Benoit (Ben64), tout sourire après sa belle 5ème place de la veille.
Le départ est donné à 9h pour une première partie de 5 kms qui emprunte exactement le même tracé qu'hier jusqu'à Aldude.
J'ai l'impression que je vais beaucoup moins vite et pourtant, le ravito est atteint avec 1 min de moins ! Bizarre..
Dès la sortie du village, nous attaquons une première côte...
Aujourd'hui, malgré qu'ils soient totalement inutiles en début de course, j'ai pris les bâtons...
Bien joué Francis! Déjà qu'à deux ce n'est pas facile vu le tracé technique, alors le faire tout seul c'est costaud! Bravo!
J'espère que l'année prochaine, tu pourras le faire avec Flo parce que partager l'effort à 2 et arriver au bout avec son binôme ça n'a pas de prix.
J'ai été ravi de te revoir en tout cas, tu me diras des nouvelles des provisions que tu as faites ;-)
Mais voilà, après un gros week-end de bricolage, Flo se retrouve alitée, victime d'une sciatique invalidante ...Grosse déception pour elle et grosse déception pour moi également.
Je décide de patienter 2 jours ( en espérant une rémission inespérée ) avant de lancer des appels sur les différents réseaux pour trouver un coéquipier de "substitution" . Pour beaucoup, ce week-end de pont est déjà organisé et je dois me résigner à rejoindre seul Saint Etienne de Baïgorri.
Arrivé sur place, je retire mon dossard et informe l'organisation de ma situation. Celle-ci n'a pas de solution mais ne s'oppose pas à ce que je prenne le départ seul, je n'apparaitrai simplement pas au classement général.
Je reste un petit moment, essayant de "pister" les potentiels solitaires mais il y a vraiment beaucoup trop de monde...Je préfère aller discuter quelques moments avec Emmanuel (Ampoule31) et Benoit (Bénos) en me résignant à prendre le départ seul.
J1 : étape 1
Le départ étant donné d'Urupel, la matinée commence par l'embarquement dans un bus-navette qui nous mène au village départ. Je suis assis à côté d'un coureur à qui l'organisation a refusé un dossard car seul (il part donc sans dossard) !!! Je râle intérieurement !
Mais bon, je suis là, j'essaye de positiver et j'aborde donc la journée comme une rando-course d'entrainement en mode touriste...
Urupel : à nouveau la file d'attente pour enregistrement de la puce électronique et contrôle des sacs (qui se limite à la présentation de la couverture de survie!) :
9 heures : le départ est lancé pour cette première étape de 25 kms - 1100 m D+
Départ plutôt rapide pour moi, je me laisse "emporter par la foule" sur le chemin bien roulant
Départ plutôt rapide pour moi, je me laisse "emporter par la foule" sur le chemin bien roulant
qui nous mène au village des Aldudes (5 kms) , lieu du 1er ravitaillement, 34 minutes plus tard.
Sur la ligne de départ, j'avais observé qu'un très grand nombre de participants avaient pris des bâtons, à mon avis inutiles sur cette distance...Avis sur lequel je reviendrais par la suite.
Dès la sortie du village, c'est la première montée que nous abordons, en file indienne :
Dès la sortie du village, c'est la première montée que nous abordons, en file indienne :
Nous traversons un sous-bois
avant de pouvoir admirer le vaste paysage, tout en rondeurs :
Premier monotrace en balcon
Photographie surprise :
premier raidillon dans les fougères
premier raidillon dans les fougères
Je suis en mode touriste ; je fais donc de nombreuses photos...Mais pris dans le mouvement, je reste au contact du même groupe de coureurs, ne doublant pas mais ne me faisant pas doubler non plus.
Nous arrivons au replat du col de Lepeder
Le ciel s'est dégagé : la journée va être belle.
Nous empruntons un superbe tracé au milieu des fougères :
Autour de moi, les équipiers discutent et se motivent l'un l'autre...Du coup, je me sens un peu isolé malgré le dossard de Flo qui est dans mon sac.
10h21-km 9 : fin de la première grosse ascension au ravitaillement d'Otsachar
Je m'engage tranquillement dans la longue descente, préservant mes quadriceps pour le lendemain, d'autres y vont "à bloc" (mais qui ferons moins les "fanfarons" lors de la 2ème étape)
Je suis toujours dans un bon rythme qui me convient et suis donc le "train" qui s'est formé
Le terrain est varié : alpages, champs, devers, cailloux, prairies, pistes roulantes, sentes techniques...
A quelques encablures de Banca, une bosse bien raide me fait envier les bâtons des concurrents autour de moi, d'autant que ma sciatique commence à me "chatouiller"
14ème km - 11h03 Énorme ravitaillement de Banca : sandwichs au pâté basque, au fromage de brebis, aux rillettes de truite, truite fumée, gâteau basque,tucs, chips, chocolat, orange, banane, soupe....l'appellation trail Gourmand prend ici tous son sens !
Après l'orgie de saucisson ariégeois , c'est l'orgie de pâté basque.
C'est donc bien rassasié que je repars pour une succession de petites bosses en prairie
C'est donc bien rassasié que je repars pour une succession de petites bosses en prairie
en sous-bois technique
en sente verte pour rejoindre le dernier ravito à Domingohandia (19ème km)
La suite est plus difficile, je marque le pas dans la dernière difficulté du jour : grosse chaleur + sciatique en sont à l'origine et je commence à m'inquiéter pour le lendemain !
Ca y est, Saint Etienne de Baïgorri est en vue.
La descente est très raide dans un premier temps, puis devient agréable...Mais un point de côté particulièrement douloureux au niveau du foie m'oblige à marcher quelques temps..
Je retrouve Emmanuel au buffet d'après course..
Après la douche, je passe entre les mains d'une ostéopathe qui me manipule quelques instants et me déclare que je n'ai pas de problème de statique!!!
Et ma sciatique alors ? : étirements, étirements....
Je passerai une partie de l'après midi à effectuer les étirements prescrits et l'autre à encourager les arrivants des différentes courses; notamment Laurent (laulau) un peu déçu de son temps sur le 45 kms, Marco (Auvermarc) bien accompagné, puis vers 18 h, c'est Benoit (Bénos) qui en termine de sa 1ère étape de 65 km!
Le soir venu, c'est une pasta 1ère classe qui nous est offerte : buffet de spécialités basque, axoa...De quoi recharger les batteries!
Pour ma part, je ne me sens pas trop fatigué musculairement mais mes douleurs en haut des cuisses ne me laissent rien présager de bon pour la suite...S'il pleut, je décide d'ailleurs de ne pas prendre le départ...C'est donc fort de cette résolution que je passe une excellente nuit dans ma 207campingcar non homologué.
J2 : étape 2
Au réveil, petit coup d'œil au dehors : il fait beau !
Je me prépare donc pour cette deuxième étape..Je ne suis pas du tout confiant sur la suite car, si je n'ai pas de courbatures, l'ensemble dos-fessiers-ischios est particulièrement "raide" et douloureux...Je me "réserve" le droit de ne pas aller bien loin !!!
Bus-navette vers Urupel, enregistrement des puces, contrôle des sacs (cette fois çi, c'est le coupe-vent qui est exigé !) : le rituel est le même que la veille. Je discute quelques instant avec Benoit (Ben64), tout sourire après sa belle 5ème place de la veille.
Le départ est donné à 9h pour une première partie de 5 kms qui emprunte exactement le même tracé qu'hier jusqu'à Aldude.
J'ai l'impression que je vais beaucoup moins vite et pourtant, le ravito est atteint avec 1 min de moins ! Bizarre..
Dès la sortie du village, nous attaquons une première côte...
Aujourd'hui, malgré qu'ils soient totalement inutiles en début de course, j'ai pris les bâtons...
Ce qui me soulage dans les montées...
L'organisme étant chaud, je suis agréablement surpris de sentir mes douleurs s'estomper à défaut de disparaitre complétement !
L'organisme étant chaud, je suis agréablement surpris de sentir mes douleurs s'estomper à défaut de disparaitre complétement !
Du coup, les difficultés me paraissent moins difficiles....
Je double "malgré moi" des concurrents qui commencent à "bâcher"...
Passé le Ravito d'Utxuskuru (9km)
nous retrouvons un terrain de jeux
aussi varié que la veille
prairies verdoyantes
et sentiers techniques (typés 3 rocs pour les connaisseurs)
Passé l'aussi énorme que la veille ravito de Banca, c'est une montée "de fou" qui nous attend : pas un très gros dénivelé mais à réaliser sur une très courte distance...Là aussi, ceux qui n'ont pas bien récupérés de la veille commencent à "pleurer"...
La suite de cette montée se fait en balcon sur sentier toujours bien technique.
Le temps, orageux et lourd, nous oblige à ne pas négliger l'hydratation.
Arrivé au point haut, c'est la descente sur sentier dans un premier temps, puis sur route qui nous mène au dernier ravito à Etchelekuenea (21kms).
Nous repartons pour une courte grimpette, pour rejoindre de nouveau une route qui rejoint et contourne le village...Ce tronçon est particulièrement longuet, surtout en fin de parcours..Allez, plus que 2 kms...
A mes côté, un petit groupe qui visiblement est "rôti façon Grumlie" est "houspillé-surmotivé-encouragé" par leur "leader"...Je prend ses paroles à mon compte pour ne rien lâcher (c'est quand même bizarre ce comportement alors que je ne suis pas sensé faire "un temps" !)
Nous repartons pour une courte grimpette, pour rejoindre de nouveau une route qui rejoint et contourne le village...Ce tronçon est particulièrement longuet, surtout en fin de parcours..Allez, plus que 2 kms...
A mes côté, un petit groupe qui visiblement est "rôti façon Grumlie" est "houspillé-surmotivé-encouragé" par leur "leader"...Je prend ses paroles à mon compte pour ne rien lâcher (c'est quand même bizarre ce comportement alors que je ne suis pas sensé faire "un temps" !)
Le dernier kilomètre emprunte comme la veille l'ancienne voie de chemin de fer....
Je franchi la ligne en 3h43 min (soit 7 min de moins que la veille : j'ai bizarrement eu de meilleures sensations aujourd'hui ! Me faudrait-il 25 kms d'échauffements ???) soit un temps cumulé de 7h34 min pour ces 50kms et 2500 m D+ en 2 étapes (et une 212ème place sur environ 500 participants).
Passé la douche et quelques mots avec les uns et et les autres, je fais quelques achats de spécialités locales : gâteau basque, charcuterie, fromage avant de reprendre la route.
En guise de conclusion:
Une grosse ambiance, une organisation parfaite, des bénévoles super sympas, un beau "pays" : le bonheur est vraiment dans le pré...
Je franchi la ligne en 3h43 min (soit 7 min de moins que la veille : j'ai bizarrement eu de meilleures sensations aujourd'hui ! Me faudrait-il 25 kms d'échauffements ???) soit un temps cumulé de 7h34 min pour ces 50kms et 2500 m D+ en 2 étapes (et une 212ème place sur environ 500 participants).
Passé la douche et quelques mots avec les uns et et les autres, je fais quelques achats de spécialités locales : gâteau basque, charcuterie, fromage avant de reprendre la route.
En guise de conclusion:
Une grosse ambiance, une organisation parfaite, des bénévoles super sympas, un beau "pays" : le bonheur est vraiment dans le pré...
Commentaires
grumlie le 05/06/2011 à 18:16:44 | Ah la recette du "grumlie rôti"! Je crois que l'on peut la servir sur toutes les courses celle là (et encore plus facilement sur 2 étapes). Dommage pour Flo mais quelle idée de faire du bricolage quand il faut faire du jus... Faudra vraiment que je fasse au moins 1 fois l'Euskal. Bonne récup',bons étirements et à bientôt sur les sentiers. Grumlie de nouveau saignant! |
Michel site/blog le 05/06/2011 à 18:25:43 | J attendais que quelqu un aille tester cette course pour savoir ce qu il en était, voila qui est fait, ça a l air très bien. Reste la météo, tu as eu de la chance mais j ai la sale impression qu il pleut beaucoup par là bas...Content que ça t ait plu. |
Steve le 05/06/2011 à 18:39:57 | Bravo Francis, ce long récit m'a imposé une lecture en 2 étapes aussi. Sur le coup l'expérience et la sagesse des tempes grises ont parlé. Bonne gestion de l'épreuve et de tes douleurs. Il manquait qu'une chose : Flo. Ce type d'épreuve me plait bien...... |
Zézé le 05/06/2011 à 19:22:42 | Bravo Francis, merci d'avoir jouer à l'éclaireur sur ce trail. Autant tu étais seul cette année, autant l'an prochain on pourrait affréter un bus... Bonne récup à toi et à Flo. |
yvan le 11/06/2011 à 16:54:30 | Bravo à toi ! Une destination de plus pour le week end de l'Ascension 2012 ! bonne récup et bon retour en forme pour Flo ! |
fretless site/blog le 19/06/2011 à 08:34:25 | Salut Francis et Flo, pour Flo c'est ce qu'on appelle un acte manqué, non? C'est sûr que la course n'a pas dû avoir le même goût pour toi. En tout cas souhaite lui un bon rétablissement (si ce n'est déjà fait). Ce week end là, on était aussi au pays basque mais c'était plutôt tapas et pastagas à San Sébastian. J'ai pensé plusieurs fois à vous en sachant (en croyant) que vous étiez qque part dans ces montagnes que je n'ai vu que du bord de l'océan.J'ai fait péniblement une boucle de 10 km entre St Jean de Luz et Ascain. Même pas fait la Rhune ! Pour te dire. Et là, au lieu de profiter de la fraicheur matinale de ce dimanche qui promet d'être chaud, je fais le tour des blogs des copains. Tu vois la motivation. A bientôt et amitiés à tous les deux. William |
Le 05/06/11 à 17:09, commentaire de laulau
Bravo Francis d'avoir tenu le rythme sur ces 2 jours et vu le terrain, ce n'était pas facile !
Merci pour ce récit tout frais, je vais t'emprunter quelques photos même si j'en ai pris moi aussi.
Il faudra revenir avec Flo l'année prochaine dans nos montagnes.
Merci pour ce récit tout frais, je vais t'emprunter quelques photos même si j'en ai pris moi aussi.
Il faudra revenir avec Flo l'année prochaine dans nos montagnes.
Malgré tous les tracas tu as quand même fait une bonne course.
Ce qui est bien, c'est que maintenant que tu sais que tu n'as pas de sciatique, tu vas pouvoir envoyer à la prochaine course! Bonne récup tout de même, ainsi qu'à Flo.
Ce qui est bien, c'est que maintenant que tu sais que tu n'as pas de sciatique, tu vas pouvoir envoyer à la prochaine course! Bonne récup tout de même, ainsi qu'à Flo.
quelle iconographie dans ce récits : des photos à gogo pour partager ton plaisir et ton regard sur les ravitos ;)
c'est vrai que le we fut magnifique...
bravo à toi d'avoir enchainer le tout tout seul
c'est vrai que le we fut magnifique...
bravo à toi d'avoir enchainer le tout tout seul
Bien joué Francis! Déjà qu'à deux ce n'est pas facile vu le tracé technique, alors le faire tout seul c'est costaud! Bravo!
J'espère que l'année prochaine, tu pourras le faire avec Flo parce que partager l'effort à 2 et arriver au bout avec son binôme ça n'a pas de prix.
J'ai été ravi de te revoir en tout cas, tu me diras des nouvelles des provisions que tu as faites ;-)