C'est malgré une météo incertaine que je m'engage sur le petit sentier à la sortie de Contrac; 

La montée vers le premier petit collet se fait sans problème.

J'y rencontre d'ailleurs 2 traileurs montés par l'autre versant. Nous discutons 2 minutes avant qu'ils ne repartent d'un bon train.

Ayant fait un long footing de 17 kms la veille et une bonne séance à allure soutenue l'avant-veille, je ne cherche pas à les suivre et continue mon train jusqu'au col de Carlong

Le moment est venu d'attaquer la crête en zigzaguant de façon à moins forcer.

Un petit coup d'oeil derrière sur le massif du Saint-Barthélémy

et sur le Pic de Bassibié encore bien enneigé

et rapidement le temps se gâte. Un vent glacial se met à souffler et quelques flocons commencent à tomber.

Coupe-vent et gants ne suffisent pas à me réchauffer et j'abandonne l'idée d'aller jusqu'au cap de l'Escalot : je préfère descendre me mettre à l'abri à la cabane en contrebas.

Il s'agit en fait d'un simple abri pour les chevaux et je renonce à y casser la croûte tant l'odeur y est "forte" !

Je reprends donc mon chemin en visant l'étranglement du bas de la jasse. Sur la carte, un sentier semble en partir.

En attendant, ce sont les sangliers qui m'observent à distance.

Un vague sentier me permet de permet d'arriver dans une nouvelle jasse ornée d'un magnifique orry.

Et malgré la bruine qui tombe, je casse la croûte dans cet endroit particulièrement sauvage. 

Pour la suite, il me suffira de longer le ruisseau, l'occasion de bien me tremper les pieds jusqu'à tomber sur une piste qui me ramène à la route.

Je décide de faire un détour pour aller observer une magnifique cascade.

Plutôt que revenir par la route, je décide de remonter en face rejoindre une piste.

Sur la carte, il semble y avoir un sentier. je ne le trouverai pas et c'est donc en grimpant droit dans la pente et en longeant un ruisselet que je rejoins un premier sentier que j'emprunte sur la droite jusqu'à ce qu'un cairn m'oriente sur le bon tracé !

La piste est certes un peu monotone mais elle offre quelques points de vue sur les crêtes parcourues plus tôt.

Arrivé à une épingle à cheveux, je m'aperçois être monté un peu trop haut et avoir loupé un départ de sentier. Je coupe donc droit dans la forêt, un peu inquiet à l'idée que la trace représentée sur la carte n'existe pas comme cela arrive parfois et l'occasion de voir un beau chevreuil.

Mais non, le sentier existe bien, peu marqué mais simple à suivre.

Je n'ai plus qu'à me laisser glisser jusqu'à Gourbit, puis plonger vers le torrent pour emprunter le vieux pont de pierre qui me permettra de remonter à mon point de départ.

Voilà, 20 kms et 1600 m D+ parcourus sous un temps bof bof, mais cela m'a fait vraiment du bien de retrouver un peu de hauteur.