Nous prenons donc le départ bien chargés en eau pour cette boucle de 25,5 kms pour 1580 m D+

Dès le départ, c'est "droit dans la pente", 600 m D+ sur 2kms; Aussi, les premières gouttes de sueur ne tardent pas.

Pas de répit dans cette grosse montée.

Ce sera ainsi jusqu'à "la mine".
Et c'est reparti pour une belle montée vers l'embranchement vers l'étang des truites.
Au loin, nous apercevons le pic de Soularac, voisin du St Barthélémy.

Nous loupons l'embranchement et c'est donc au jugé que nous rejoignons la sente sur laquelle nous traversons nos premiers névés.

La sente plutôt fermée par la végétation nous mène vers le ressaut qui annonce l'arrivée

sur l'étang des truites.

Nous y faisons une courte halte pour profiter du site, magnifique sous ce ciel bleu.

Nous reprenons notre progression, d'abord en montée, pour redescendre sèchement dans des pierriers.
Nous devons traverser prudemment quelques névés; malgré sa réticence à utiliser tout artifice, Michel accepte d'utiliser un de mes bâtons. Le passage est particulièrement délicat.

Quelques instants plus tard, nouveau passage délicat, sécurisé par une main courante.

Nous remontons ainsi jusqu'à atteindre un sentier en balcon qui nous permet de contourner le massif du Pic de Soularac.

Au loin, nous apercevons La Frau, prochain objectif du jour.

Arrivés au dessus de la jasse de Pratmau, Michel déroule sa foulée avec La Frau en arrière plan.

Nous empruntons une piste qui nous mène au dessus de la gigantesque carrière de Trimouns, lieu d'extraction du Talc de Luzenac.

L'heure de la pause casse-croûte est venue.
Nous qui bavardions régulièrement depuis le départ, nous taisons, profitant du silence et du paysage grandiose.
Le redémarrage est poussif, je me serais bien fait une petite sieste; d'autant que la suite du parcours est physiquement exigeante : pas de sentier, juste de vagues sentes animales que l'on essaye suivre plus ou moins. Nous contournons ainsi La Frau péniblement.
Un dernier regard en arrière sur le chemin parcouru avant de retrouver un vague balisage.

Lorsque nous abordons la descente, Montségur nous parait encore bien loin;

La pente est raide, le chemin est étroit et les quadriceps chargent.

Bien plus bas, nous trouvons une piste forestière sur laquelle nous courrons tranquillement (un point de côté m'obligeant à gérer ma respiration, je ne serais pas très causant sur ces derniers kilomètres).
La chaleur est éprouvante, aussi ce passage à la fontaine est le bienvenu avant de remonter vers le parking.

Une fois changés, mon super compagnon de route et moi même rejoignons le bar le plus proche pour conclure cette super sortie par un rafraichissement mérité et salvateur.

La même sortie vue par Michel : sentier libre