Année 2014
Boucle au départ de Rabat Les Trois Seigneurs
Petites balades en terre héraultaise
Année 2013
Année 2012
Aiguefonde-Lac des Montagnes en boucle
Balade dans le massif du Caroux
Serre-file au trail de Quéribus
Pointe de la Hilette -Cabane de Lacarde
Pic de Brougat - refuge du Pinet
Année 2011
Etangs de La Hilette et d'Alet
Quioules-Fontargente-Collada de joclar
Année 2010
Année 2009
Mission Saint-Bathélémy - 12/07/2009
Le rocher de Carlong - 7/05/2009
Le chemin des chapelles - 28/03/2009
Saint-Amancet/Dourgne en boucle-21/03/2009
Sur les traces de Martin Guerre - 14/03/2009
Reco Citadelles 20 kms - 28/02/2009
Reco Off de la Gariotte - 20/02/2009
Reco final des Citadelles - 21/02/2009
Saint-Antonin Noble - Val 25/01/2009
Année 2008
Vendredi 1er août 2014 : Tête de Peyrot en boucle - 20 kms -1650 m D+
Nous partons d'un pas décidé de la Roche de Rame : cela fait plus d'une semaine que nous attendons le retour d'un temps clément pour enfin essayer de "s'entrainer" en vue du Grp...Mauvais temps récurrent qui nous a d'ailleurs conduit à changer nos plans, zappant l'étape Cortina d'Ampezzo prévue initialement.
Mais le ciel bleu est là, le moral aussi et les jambes tournent bien : le lac de l'Ascension est donc rapidement atteint.
Nous longeons les lacs d'Escot pour rejoindre le collet du Peyron avant de nous engager sur la crête qui doit nous mener au sommet.
La crête facile dans un premier temps, ne tarde pas à se redresser, nous offrant un passage de petite escalade au niveau du ressaut rocheux.
mais quelle récompense au sommet !
une superbe vue, et des lignes de fuite de tous les côtés qui m'occasionnent une bonne sensation de vertige (mais peut-être est-ce une simple fringale !)
Samedi 2 août 2014 : refuge de la Chalance - 9 kms - 1100 m D+
Après avoir voir roulé une bonne partie de la matinée pour rejoindre La Chapelle en Valgaudemar, notre camp de base pour quelques jours,
c'est assez tardivement que nous sommes à pied d'oeuvre Nous optons donc pour une séance "courte" mais à dénivelé fort, le tout en mode light : porte gourde et coupe-vent.
Les 700 premiers m de dénivelé sont avalés dans l'heure ( et ce malgré les arrêts girolles, que l'on planquera pour les récupérer à notre retour)...La forme est là !
Les 400 derniers m de D+, se feront à un rythme beaucoup moins soutenu : le sentier n'est plus vraiment un sentier et demande de la vigilance autant au niveau de l'orientation que de la pose de pied.
Le refuge n'est pas gardé mais offre presque le même confort qu'un refuge classique : dortoir avec matelas et couverture, cuisinière à gaz et même boissons à disposition : aux randonneurs de s'acquitter avec honnêteté de leur nuitée et consommation.
Dimanche 3 août 2014 : col de la Béranne-Lac de Pétaurel - 19 kms - 1400 m D+
La balade commence par 4 kms de route, puis de piste tranquille sous un ciel incertain avant d'attaquer la grosse montée vers le col de la Béranne où nous faisons la pause.
Un tronçon pierrier et nous voici déjà au col de Pétaurel qui surplombe le lac de Sebeyras.
quelques encablures plus loin, nous longeons les lacs de Pétaurel.
La descente se poursuit jusque vers 1500 m, où le sentier devient quasiment horizontal
et travers la forêt, nous laissant espérer une belle cueillette de champignon. Mais à défaut de trouver le moindre champignon, nous ferons néanmoins une bien belle rencontre
Lundi 4 août 2014 : ravin des vaches - refuge du pigeonnier - 14 kms - 1200 m D+
Ah, que la journée démarre bien sous ce beau ciel bleu. Objectif du jour : tenter d'accéder au col de Giobernay !
Pour cela nous remontons le sentier qui permet d'accéder au refuge du pigeonnier
sentier que nous quittons au niveau de la cabane du Vaccivier. Direction le ravin de la vache !
A l'entrée de ce ravin, un panonceau nous met en garde !
Le passage délicat franchi, nous perdons le fil des cairns, et dans la pente plutôt raide d'éboulis instables, nous préférons faire demi-tour
Comme je le dis à Flo :"Là, c'est pas pour nous"...
C'est donc sans regrets que nous nous engageons dans la longue traversée à peu près horizontale
(il y aura quand même quelques petits passages un peu "tendus")
que nous raillions le refuge du Pigeonnier.
Du refuge, je repère une sente qui nous permettra d'accéder à petit lac isolé, loin de la foule engagée sur le sentier du lac Lauzon.
Après 400 m de D-, il nous remonter un peu pour aller apprécier les reflets de ce lac.
Un petit bout de sente, et nous voici rapidement au dessus du lac Lauzon.
Et pour la suite, nous n'aurons plus qu'à nous faufiler au sein de la procession de marcheurs-touristes pour rejoindre notre point de départ.
Mardi 5 août 2014 : refuge de l'Olan-refuge des souffles - 24 kms - 1900 m D+
C'est sous un ciel chargé que nous nous élevons en direction du refuge de l'Olan...Et nous sommes agréablement surpris de nous retrouver au-dessus de la mer de nuages.
En grande forme, nous atteignons très rapidement le refuge, d'où pouvons bien voir ce fameux pas de l'Olan
que nous atteignons assez rapidement également
Une petite pause nous permet de bien visualiser le chemin à parcourir pour rejoindre le col de colombes
Arrivés au col de colombes, nous faisons la pause repas...Les nuages remontent et nous abandonnons l'idée de monter au pic Turbat
et optons pour un retour par le lac Lautier et le col des clochettes
une halte au refuge des souffles (très difficile de s'extirper de ces transats !)
La descente vers la vallée se faisant sur un beau sentier bien propre, il nous faudra une quarantaine de minutes pour dévaler les 900 m de D-...
Arrivé en bas : plus de freins, il était temps !
Par contre, le retour au point de départ sera plus monotone avec 4 kms de chemin assez plat !
Mercredi 6 août 2014 : champignons + sport d'eau vive (descente en hot dog de la Séveraise)
Jeudi 7 août 2014 : le vieux Chaillol - 27 kms - 2000 m D+
Nous changeons de vallée pour essayer d'accrocher ce 3000 à notre liste de sommets.
La journée s'annonce magnifique et c'est en discutant tranquillement que nous remontons les 4 premiers kms de piste sans intérêt avant "d'enfin" grimpouiller le sentier complétement envahi par la végétation.
Nous sortons enfin de la zone boisée pour apercevoir notre premier objectif : le col de la pisse ! (drôle de nom pour un col !)
Nous pouvons enfin visualiser le sommet convoité, qui nous semble encore bien lointain.
Le trajet jusqu'à la cabane des parisiens se fait sans encombre
C'est ensuite que ça se corse : des centaines d'itinéraires possibles (il y a des cairns partout!), de la pente, l'altitude qui commence à se faire sentir et une montagne de caillasse devant nous.
Le rythme en pâtit, mais nous finissons par l'atteindre ce sommet du vieux Chaillol.
Nous ferons la pause bien à l'abri du vent et face à la vallée
avant de revenir à notre point de départ en empruntant le même chemin (qu'il est long ce retour!)
Vendredi 8 août 2014 : Refuge Vallonpierre-refuge Chabournéou - 21 kms - 1200 m D+
Pour ce dernier jour, l'idée m'est venue de faire une grande boucle en balcon lors de notre halte au refuge du pigeonnier d'où nous avions une superbe vue sur ce vallon.
Les 3 premiers kms sur le chemin dit "du ministre" se font au trot. Bon échauffement avant la rapide montée sous les contreforts du terrible Sirac
qui nous mène au refuge de Vallonpierre.
A partir de là, c'est un véritable enchantement de parcourir
le sentier, tout en balcon, parfaitement balisé
même si certains passages nécessitent un minimum de vigilance
car parfois impressionnants de verticalité !
Du refuge de Chabournéou, nous remontons pour aller nous poser face au Sirac et son glacier suspendu .
Nous rejoignons la cabane du pis (avec une belle perspective sur la vallée du Valgaudemar)
Entre temps, le ciel s'est à nouveau chargé et c'est avec la crainte de l'orage (qui ne viendra pas) que nous rejoignons le vallon de Giobernay.
Dimanche 20 juillet 2014 : Vélika Planika en boucle - 24 kms - 1300 m D+
Nous partons de Strahovica avec un beau soleil en direction de l'église de pèlerinage de St Primoz
pour rapidement rejoindre un premier plateau, le Mala planina
puis quelques minutes plus tard le vélika planina
magnifique ensemble de maisons traditionnelles des bergers du plateau
aujourd'hui envahi par la foule montée en téléphérique !
Nous faisons une halte au zoloni rob, le restaurant d'altitude, pour une dégustation de pivo (la bière), de koblasa (la saucisse) et du fabuleux strukji (déssert à base de fromage frais)
Nous entamons le chemin du retour en rejoignant planina Konjscica
puis un dernier plateau : Planina Dol.
Arrivés en bas, nous nous engageons sur le sentier qui longe la rivière Kamniskabistrica.
Mais une tempête a rendu le sentier impraticable, aussi, au bout d'une grosse heure de jardinage et de galère, nous décidons de traverser la rivière et de revenir à notre point de départ par la route !
Mardi 22 juillet 2014 : tour du lac de bled - 6 kms
Pas grand-chose à rajouter aux photos : footing tranquille et environnement magnifique !
jeudi 24 juillet 2014 : mont Triglav - 25 kms - 1650 m D+
Bon là, on attaque les choses sérieuses en tentant cette ascension, car en étudiant les itinéraires possibles, il s'avère que tous préconisent 2 jours pour boucler l'affaire, et tous précisent qu'il ne faut être sujet au vertige et pour certains rendent le matériel de via ferrata indispensable...
A la base, pour moi en tout cas, l'objectif est de rallier le refuge dom Planika, admirer la paroi, se renseigner et aviser à ce moment sur la suite des opérations.
Nous partons de Rudno polje, le stade de biathlon slovène pour contourner le Visevnik et rejoindre le refuge Vodnikov dom.
Nous apercevons désormais au loin le sommet convoité.
Nous continuons notre progression vers le col de Konjsko sédlo en devant parfois nous aider des mains (mais rien de bien méchant pour l'instant!)
Le fameux refuge Dom Planika atteint, nous faisons une bonne pause. L'occasion de voir les petits points noirs progresser très lentement dans la muraille en face de nous.
l'occasion également de prendre des renseignements auprès des quelques personnes présentes (toutes de nationalités différentes, mais nous pensons comprendre que l'accès au sommet peut se faire sans équipement spécial à condition de ne pas trop avoir le vertige).
Nous hésitons un moment. Surtout qu'un trio s'élance, casqué et encordé ! La chose doit quand même être sérieuse !
C'est Flo qui m'incite à avancer en avançant l'argument :"si c'est trop dangereux, nous ferons demi-tour"...Je la suis donc, pas trop convaincu (faire demi-tour dans une paroi n'est pas forcément très facile, surtout en panique !)
Nous rejoignons le trio encordé et commençons notre ascension en nous aidant de câbles et de grosses broches fixés dans la paroi.
Je jette un coup d'oeil en arrière et laisse entendre à Flo, que j'appréhende très fortement le retour avec tout ce vide...En clair, j'ai le trouillomêtre qui commence à monter dans les tours !
Et pourtant, j'avance, surpris de surmonter mon appréhension (nous avons même doublé la cordée dont la progression nous obligeait à des attentes, et qui dit attente, dit je regarde autour de moi et là, pas bon...J'ai donc préféré passer devant pour n'avoir que mes mains à regarder !).
Nous atteignons le ressaut du petit Triglav.
La suite ne se réalise plus en pleine paroi mais à toute crête..
Crête bien sécurisé par un câble, mais vraiment très aérienne
Le dernier passage nous apparait et j'ai du mal à imaginer notre cheminement dans cette paroi qui semble complétement verticale.
Flo, elle, se régale (ou se moque de moi ?)
Et la joie mêlée de fierté est au rendez-vous au sommet.
Nous cassons tranquillement la croute en savourant notre "exploit" (je précise qu'il nous aura fallu 1h30 pour les 400 derniers mètres de dénivelé!).
Quant à moi, je me projette déjà dans la descente....
Mais positivons en 2 points : 1/si c'est passé à la montée, ça passera pour descendre 2/ la brume est montée, je verrai moins le vide.
Nous voilà donc repartis, la plupart du temps en marche arrière, face à la paroi...
Et finalement, ça se passe plutôt bien pour moi...A croire que je commence à m'habituer !
Nous optons pour un retour légèrement différent an rejoignant le refuge Triglavski dom
d'où nous ferons une petite pause tout en observant les autres "descendeurs" dans la paroi "dévalée".
La suite n'est qu'une promenade de santé
même si quelques passages nous rappellent où nous sommes
Le dernier col en vue, nous savons que derrière, il n'y aura plus qu'à se laisser glisser jusqu'à notre point de départ.
Grosse journée en émotions et en fatigue ! Mais "le plus beau sommet jamais atteint" dixit Flo .
Samedi 26 Juillet 2014 : Mont Rombon - 12,5 kms - 1600 m D+
Après notre belle aventure de jeudi, et ayant bien récupérés, c'est remontés comme des coucous que nous nous élançons au départ de Bovec
pour ce sommet avec 1500 m de D+ à remonter sur 2,5 kms
Autant le dire, la pente est raide.
Nous trouverons sur notre chemin d'innombrables grottes percées dans les différentes parois, vestiges du front de la Soca en 14/18.
Le temps semble se fermer au fur et à mesure de notre progression, mais je ne m'en inquiète pas plus la météo n'ayant pas annoncé d'orages !
Le sommet est atteint en 2 h30.
Nous y cassons la croute, bientôt rejoins par un traileur slovène
Pour le retour, nous décidons d'opérer une boucle sur laquelle s'engage également le traileur slovène.
Le paysage, karstique, est un véritable dédale !
Nous nous arrêterons souvent pour trouver notre chemin ( Flo nous fera même faire une boucle complète : mais on déjà passé par ici...)
mais, et c'est le gros mais de la journée, un orage terrible s'abat sur nous...Des éclairs, le tonnerre, la pluie : c'est le stress total.
Nous avons beau accélérer le pas, impossible de courir sur ce type de terrain et surtout impossible de trouver un abri...
La pluie s'intensifie et malgré nos coupe-vents imperméables et respirant (je ne cite pas la marque...), nous sommes, en quelques minutes, trempés jusqu'à la moelle...Et c'est le froid qui nous saisit, nous faisant grelotter...
Ce retour nous paraitra long, très long.
J1 : tour des cabanes d'Ossese (14 kms - 1500 m D+)
Il y a 2 ans, nous avions été bloqués par un névé lors de notre tentative de monter au port de Marterat et obligés de faire ½ tour, et nous nous étions promis de revenir dans cette vallée; c'est aujourd'hui chose faite.
Le départ a lieu au hameau d'Ossese et emprunte le GR jusqu'au moment au le sentier commence à redescendre vers le torrent…
Au loin, un long névé pentu semble barrer le chemin que nous devons emprunter !
Et il faut être très vigilant pour ne pas dépasser l'intersection (une balise rouge) avec le sentier qui doit nous mener à la première cabane du jour.
D'ailleurs, il n'y a pas vraiment de sentier dans un premier temps…Une sente finit par se dessiner, mais il faut toujours rester attentif au balisage rouge. La trace s'élève ensuite franchement, nous faisant franchir quelques passages sécurisés car aériens.
Sortant d'une gastro (
La suite : pas de chemin mais du pierrier en chaos dans lequel nous remontons pour passer bien au-dessus du névé qui barre un couloir bien pentu ! Nous mettrons 1h pour faire ces 2 kms !
Arrivés à la cabane de Marterat, un vent glacial nous oblige à nous abriter dans la cabane pour faire la pause casse croute.
Nous redescendons par le Gr submergé par les eaux de fonte que nous abandonnons rapidement pour viser le collet qui nous permet de rejoindre la Cabane de Crusous et son cadre enchanteur.
Et à nouveau, le sentier disparaît, pas de balisage non plus. Nous nous servons donc de la carte pour nous orienter et sommes obligés de grimpouiller un ressaut pour passer au dessus de barres rocheuses.
Fin des difficultés techniques à l'approche de la cabane de l'Arech…
La longue descente qui nous attend est totalement hors sentier (il y a pourtant un sentier dessiné sur la carte !) et est donc particulièrement pénible, surtout à 'approche de la forêt.
En jardinant un peu, nous trouverons finalement le passage qui nous permettra de franchir le torrent et rejoindre le GR pris le matin.
Sortie longue pas si longue que ça en kms, mais usante et exigeante au possible !
J2 : Tour des étangs de Bethmale (20 kms - 1500 m D+)
Après la "mascagne" de la veille, nous choisissons un parcours qui ne devra emprunter que de "vrais sentiers" !
Le départ se fait du col de la Core, direction le 1er étang du jour : l'étang d'Eychelle, vite atteint.
Puis direction la cabane du même nom
pour ensuite remonter le vallon qui mène au col de la Crouzette
Le final, complètement enneigé nous obligera à remonter quelques blocs rocheux moins dangereux.
Nous y découvrons une vue magnifique sur le Vallier.
C'est en trottinant (et oui, aujourd'hui c'est possible) que nous rallions la cabane des Espugues
d'où nous empruntons le sentier qui mène au superbe Etang de Cruzous.
Les randonneurs que nous croisons, nous voyant trottiner nous alertent qu'il s'agit d'un "cul de sac" !
Mais pas pour nous : plutôt que revenir sur nos pas, nous optons pour un tracé "à vue" en balcon des étangs d'Arauech et de Milouga. Et ça passe sans grosses difficultés et sans rencontrer âme qui vive non plus !
Allez, encore un p'tit bout de chemin pour aller casser la croute à la cabane du Taus.
Entretemps, le ciel s'est bien chargé en nuages, et, pluie et orage étant prévus dans l'après-midi, nous ne nous attardons pas !
A l'embranchement du GR10, un panneau indique : "Etang d'Ayes : 1h 45" ! Flo, en grande forme encore aujourd'hui me rassure en m'assurant que nous n'allons pas mettre autant de temps…Et c'est elle qui donne le tempo qui nous permet de rallier ce dernier objectif, dans la brume, en 50 min.
Désormais, yapuka revenir à notre point de départ avant que les quelques gouttes qui commencent à tomber ne se transforment en pluie.
Ce sera ric-rac : 5 minutes après avoir pris la route, ce sera le déluge !
J1 : 16 kms - 1700 m D+
Pour cette journée qui s'annonce ensoleillée, nous partons en direction du cirque de Cagateille
pour une boucle que j'ai déjà réalisé plusieurs fois
mais jamais sous le soleil et jamais avec Flo !
Nous quittons rapidement le sentier "bondé" de la Hilette pour rejoindre l'étang de Piède à partir duquel
nous remontons vers la pointe de la Hilette. Dans cette montée, je serais pris d'un mal de tête inexplicable m'obligeant à un arrêt de quelques minutes !
Passée la pointe de la Hilette, nous basculons vers l'étang de la Hilette
où nous ferons la pause casse-croute.
Nous repartons en direction de l'étang d'Alet, en longeant-traversant quelques névés.
J'avais envisagé une petite exploration en direction des étangs de Campet et de Montabone, mais le niveau d'enneigement dans cette direction nous incite à la prudence !
Passé l'étang d'Alet, nous remontons légèrement
pour rapidement rejoindre la très isolée cabane de Lacarde.
de là, il n'y a plus qu'à redescendre sur un sentier qui ne permet pas de trottiner...
Le terrain particulièrement technique ne nous aura pas permis d'effectuer une progression rapide....Mais nous aurons profité des magnifiques vues de ce parcours et "mangé" un peu de dénivelé !
J2 : 16 kms - 1200 m D+
Aujourd'hui, c'est à l'étang du Garbet que nous décidons de grimper
Nous rejoignons rapidement le cirque de Garbettou pour un dernier effort
avant d'atteindre l'étang du Garbet en 1h15, montée finalement assez rapide malgré la technicité du sentier (beaucoup de grosses marches) et la fatigue de la veille.
J'ai en tête un projet d'itinéraire qui nous permettrait de passer entre le pic de la Lesse et le pic des trois Comtes pour revenir par la vallée d'Hars, mais pour aujourd'hui, c'est râpé : il y a vraiment beaucoup trop de neige là-haut !
Nous décidons néanmoins d'essayer d'atteindre l'étang bleu.
Une fois contourné l'étang du Garbet, le sentier, parfaitement balisé, grimpe sec, quasiment droit dans la pente.
Et finalement nous atteignons l'étang bleu, tout recouvert de neige, en évitant les quelques névés qui ponctuent le trajet.
Le retour se fera par le même sentier jusqu'à l'étang du Garbet et ensuite, pour varier les plaisirs, nous optons
pour un parcours en balcon : les trais en pointillés sur la carte Ign nous laissent penser qu'il existe un bon sentier...Nous commencerons par une petite séance de jardinage avant d'en trouver le départ...
Et en fait de sentier, il s'agit plutôt d'une sente qui se perd parfois et nous oblige à beaucoup de vigilance pour ne pas en perdre le fil : à n'entreprendre que par temps clair.
Dans le même temps, le temps tourne à l'orage et nous abandonnons l'idée d'un final bouclant par de port de Bassiès et le port de Saleix pour rejoindre directement le parking de Coumebière et emprunter le bout de route qui nous ramène à notre point de départ.