Petit retour en arrière sur cette première édition du trail des cascades.

C'est sans Flo (forfait pour cause de Lumbago) que je rejoins la bande de copains-compagnons de route à Roquefort les cascades ....

La photo est trompeuse : j'ai grand plaisir à les retrouver !

Le départ sera donné avec quelques minutes de retard, le temps à tous les concurrents de rallier le site de départ situé à environ 1 km du lieu de retrait des dossards.

Bien décidé à boucler l'affaire en 2h20 environ, je prends un bon départ pour mon niveau mais ces bonnes sensations s'estompent rapidement et je ne tarde pas à devoir laisser passer de nombreux coureurs...

Quelques bouchons me permettent de récupérer un peu.

Aux environs du 5 ème km, un mauvais appui  entraine l'apparition d'une vilaine douleur de type élongation sous le pied qui se rajoute à ma douleur sciatique naissante....

Au 1er ravito, je songe à abandonner ! Et puis non, je me dis plus que 12 kms, l'équivalent d'un footing, je dois bien en être capable...Et dire qu'il y a 3 mois, je bouclais sans coup férir mon 8ème Ultra !

A partir de là, c'est au mental que je vais avancer....Et quand j'y repense, faire jouer le mental dès le 6ème km; heureusement que ce n'était pas un ultra !

Yvan, qui est en mode reprise-balade, est à mes côtés depuis un bon moment. Nous nous prenons mutuellement en photos,

et discutons régulièrement ce qui me permet de moins penser à mes petites douleurs.

Ce n'est qu'au niveau du château de Roquefixade, qu'Yvan, préférant prendre le temps de faire quelques photos pour une éventuelle publication, me laissera prendre les devants....

Il n'y a plus qu'à descendre...Mais que c'est long pour moi.

D'autant que certains passages bien caillouteux me feront regretter d'être parti en chaussures minimalistes (j'avais misé sur un terrain boueux !).

Une dernière petite grimpette autour des cascades, au cours de laquelle un lecteur assidu d'audeladudela vient à ma hauteur pour discuter quelques instants (cela fait toujours plaisir)

puis direction la ligne d'arrivée...Michel, qui en a terminé depuis un long moment, est au bord du chemin pour nous encourager.

2h37 : c'est mon temps ! Bien loin de mon objectif du jour.

Bref, une journée à rapidement oublier sur le plan sportif (je pourrais à peine poser mon pied le lendemain et ne peut toujours pas courir au bout d'une semaine!)

 mais sur tous les autres aspects (parcours, ambiance, repas, accueil, soleil...et les copains) je ne suis pas prêt de l'oublier.