Verdon 2009
J1 matin : Le sentier Martel 15kms-350 m D+
Le départ de la balade se fait en partant à gauche du chalet de la Maline et en empruntant le GR4. Le début n'a rien de difficile, bien au contraire. Pour commencer, il nous faudra rejoindre le niveau du lit de la rivière du Verdon par une descente plus ou moins régulière de 300m environ.
Les gorges, creusées au centre d'un gigantesque plateau rocheux, sont visibles depuis le chalet et nous donnent un avant goût de la suite à découvrir.
Première rencontre matinale :
Le chemin, mélangé de cailloux dans les zones dégagées et de terre en sous bois, est agréable, le seul obstacle étant le passage de l'escalier dit « Pas d'Issane ».
Le sentier est facilement lisible et, assez vite, nous allez croisons une balise qui nous dirige à gauche en direction du sentier Martel et du point Sublime.
Le sentier est en sous bois maintenant et apporte une fraîcheur relative mais très agréable. La rivière est également présente et sa couleur turquoise nous donne envie de rejoindre les plages pour s'y baigner.
Nous sommes maintenant au beau milieu des gorges avec 300m de falaise de chaque côté de
Nous allons arriver au belvédère Guègues où il faudra franchir à nouveau un escalier, plus grand que le premier. L'endroit est unique et c'est certainement le plus joli du parcours jusqu'à l'arriver du Baume aux œufs indiqué sur
En quittant le Baume, nous quittons également la rivière et grimpons sur la brèche d'Imbert . La montée est parfois difficile et il nous faudra nous aider de nos mains et des racines pour accéder à
Depuis celle-ci, la redescente se fera par un escalier vertigineux qui ne laissera personne indifférent. 250 marches nous séparent du sol et on ne peut que féliciter les personnes qui ont créé cet accès métallique.
Cette difficulté traversée, nous redescendons au niveau de la rivière. 140m de dénivelé nous séparent de la rivière. Nous poursuivons le sentier dans un dénivelé d'une régularité impressionnante, sans aucune difficulté et reposant.
Le pas s'allonge dans une végétation élégante et les kilomètres se font plutôt vite.
Sur ce passage, nous traversons le belvédère du Tilleul, le belvédère de dent d'Aire avec son impressionnant rocher, le belvédère de l'Escalet, le belvédère de Careile, avant d'arriver au belvédère de Trescaire. Ce dernier est certainement le plus impressionnant par sa couleur et ses nombreuses niches qui cachent des nids de Vautours Faunes visibles à cet endroit.
A partir d'ici, il va falloir sortir nos lampes de poches pour traverser les deux fameux tunnels. Le premier n'est pas très long et sa traversée est courte. Le second est plus redoutable et un bon ¼ heures sera utile pour le traverser avec lampe obligatoire.
Pour retrouver le sentier nous empruntons juste après la sortie une échelle, et, surprise, le premier parking est en vue. La fin du parcours se fait dans un dénivelé positif et vous permettra d'accéder au point sublime qui est une fin idyllique ouvrant le panorama sur une partie de notre parcours au milieu des gorges.
Réalisée de très bonne heure et donc sans personne, cette randocourse nous a permis de profiter pleinement de ce parcours
A noter :
Ce sentier, aménagé en 1928 par le Touring Club de France porte le nom de « Sentier Martel » du nom du spéléologue français Édouard-Alfred Martel, chargé par la Compagnie Electrique du Sud Est de faire des relevés hydrogéologiques précis sur la rivière, en vue de l'aménagement futur de cette rivière.
J1 am : Le sentier du pêcheur 6kms-300 m D+
www.verdon-randonnee.com
L'après midi sera consacrée à cette balade familiale : Flo, Camille, Jolan et moi.
La chaleur, la beauté du site et la couleur de l'eau nous imposerons un arrêt baignade.
Une fois la balade accomplie, c'est sur les rives du magnifique lac de Sainte-Croix que nous terminerons la journée. Baignade et rebaignade..
J2 : Le grand Margès 17kms-1100 m D+
J'emprunte un large sentier qui ne tarde pas à rétrécir
Nous débouchons sur un sympathique monotrace qui nous mène sur La Palud.
Le sentier démarre en forêt et sur une pente descendante de 118m d'altitude relativement importante qui correspond à la quasi totalité de la descente du parcours.
C'est sur ce chemin que nous avons « oh surprise », croisons un des chamois qui s'est adapté aux espaces naturels du Verdon.
Très belle montée sur le plateau qui domine Moustiers. L'occasion de longer un de ces magnifiques champs de lavande qui font la réputation de la Provence.
J5 : Le bord du lac 14,5kms-250 m D+
J6 : Les sentiers de l'Imbut et Vidal 9,5kms-450 m D+
Et ce sont Flo et Jolan qui m'accompagnent dans ce périple.
Le sentier débute près de l'hôtel des Cavaliers, (au bord de la route qui va d'Aiguines à Comps) où on peut garer sa voiture. La balade débute par une descente de 350 mètres de dénivelé, avec des passages sur des pierres un peu glissantes. Une fois le fond des gorges atteint, on se trouve au bord du Verdon, sur une jolie plage de galets.
Un peu plus loin, on rejoint la nouvelle Passerelle de l'Estellié. Cette structure métallique et moderne, remplace celle qui fût emportée en novembre 1994 lors de crues violentes. Si on traverse ce pont, on rejoint le célèbre sentier Martel qui va du Chalet de la Maline au Point Sublime.
La marche est relativement facile, on ne s’écarte jamais beaucoup du cours d’eau, on monte et on redescend très légèrement au dessus du niveau de l’eau. On passe près d’une baume de grande taille. On traverse ensuite un bois avec des hêtres de très grande taille. Ce bois est frais et sombre, presque inquiétant, lorsque on y chemine seul pour la première fois. Ensuite le sentier remonte à une vingtaine de mètres au dessus du Verdon. À cet endroit, on peut voir des surplombs rocheux et des concrétions de calcaire en formation.
On arrive maintenant au «Styx», lieu nommé ainsi par le spéléologue français Édouard-Alfred Martel, lors de son exploration du Verdon, avec une équipée d’hommes et de matériel, en 1905. Le « Styx » est dans la mythologie grecque, l’un des fleuves menant aux Enfers. Le lieux est signalé par une plaque de bois posée sur un rocher. Cet endroit est un mini canyon, à l’intérieur du Grand Canyon. On y voit des vasques et des marmites creusées par l’érosion dans la roche calcaire blanche des gorges. Le Verdon y coule lentement et y est d’un vert émeraude profond. Il faut être très prudent en ce lieu, afin de ne pas tomber dans la rivière.
Continuant le trajet, on atteint maintenant le « passage du mauvais gué » ou « Maugé ». Cet endroit est un chaos de blocs de rochers, très beau, avec une voûte très importante.
En cours de route, une stèle, rendant hommage à une homme d’une trentaine d’années, est là pour nous rappeler que la prudence doit être de mise en ces lieux.
Le courant devient plus fort, et soudain la rivière disparaît sous un énorme chaos rocheux, à l’endroit où les deux falaises forment une sorte d’entonnoir. Les départements du Var et des Alpes-de-Haute-Provence ne sont séparés que par quelques mètres de distance.
Nous continuons sur la gauche de la stèle, en escaladant les énormes blocs formant le chaos. Il faut être très prudent en ce lieu. En effet, par endroit, les interstices entre les rochers forment des pièges dont il serait impossible de se sortir si l’on se trouve seul à cet endroit.
Le mieux, pour traverser le chaos de l’Imbut, est de e suivre les traits de peinture blanche, qu’il faut chercher parfois, mais indiquant parfaitement le chemin le plus sûr et le plus facile pour parvenir à cet endroit magique que l’on nomme le Baou Béni.
C’est une petite plage superbe, où la lumière est magique. Il y règne un silence reposant et imposant. Le cheminement au-delà est impossible.
Le départ du Sentier Vidal, est très raide et très impressionnant. C’est une sorte d’escalier, taillé dans la roche, très étroit, avec un câble en guise de main courante et de trente mètre de dénivelé. Puis, le sentier serpente en lacets serrés et très raides, parfois sur de la terre rendue glissante par l’érosion. On passe près d’une belle grotte, puis un éboulis étroit.
Le Sentier Vidal ou Accès Vidal tire son appellation du nom d’un ingénieur français qui a ouvert cette voie lors des travaux entrepris pour aménager le Verdon au début des années 1900. C’était probablement une voie de secours pour remonter les ouvriers accidentés.