Initialement, nous avions prévu un week-end dans le massif du Caroux, mais un lumbago carabiné pour Flo, nous oblige à abandonner cette idée...C'est donc en solitaire que je m'engage tardivement ce dimanche sur ce circuit inédit pour moi d'environ 15 kms pour 500 m de D+ au départ de Sorèze.
Je m'élance du parking vers 11h30 et traverse ce magnifique village pour rapidement attaquer la pente qui me mène sans difficulté vers la table d'orientation.
Je poursuis mon chemin avant de me rendre compte, juste avant Pistre que j'ai dû louper les grottes de Calet : 1/2 tour...
Je suis déçu : la grotte principale est grillagée...J'aurai bien voulu y tenter ma chance : la légende veut qu'au fond de la plus secrète des galeries de Calel se trouve le "veau d'or, tout en or et gros comme un taureau..."
je reprends donc mon chemin, une piste en fait, vers Pistre, puis toujours par des pistes entame une nouvelle montée progressive vers les vestiges de la chapelle Saint-Jammes
La suite : de la piste, du roulant jusqu'à la "Peirra Ficada"
Une petite erreur d'attention me fait me retrouver en contrebas des falaises de Berniquaut, je remonte en m'aidant des mains pour me retrouver au sommet qui offre de belles vues sur la plaine, notamment vers le lac de Saint-Férréol.
Il ne me reste plus qu'à me laisser entrainer par la pente pour rejoindre mon point de départ.
Avec ma petite erreur de début de parcours, j'aurai parcouru en fait 17 kms, en chaussures minimalistes sans souci particulier (hormis lorsque quelques pierres pointues me rappelleront que la semelle est vraiment très fine !)...
Peut-être tenterais je de les porter sur les 27 kms du trail des terrasses du lodévois la semaine prochaine
Flo travaillant ce samedi, c'est en solitaire que je réalise mon "classico" du printemps : le chemin des chapelles au départ de Tarascon sur Ariège : 22 kms et 1700 m D+, mon 1er gros dénivelé de la saison... Le soleil est au rendez-vous.
Ce circuit grimpouille vers la Chapelle d'Arnave via le col de Baziech
puis, direction le col de Faboscur via le col d'Ussat. De ce col un sentier en balcon mène à la jasse de Lujat,
puis redescend vers la 2ème chapelle du jour :
descente vers Barry d'en haut où le point d'eau du cimetière est le bienvenu, un bout de route (200 m) puis regrimpette vers le clot de la Carbonière
retour au col d'Ussat et dernière grimpette vers La Pique...
et yapluska descendre....
Et tout le long de ce magnifique circuit, je me suis pensé :"c'est étonnant que personne de la vallée n'ai encore pensé à créer un trail printanier ou automnal au départ de Tarascon !"
La version 2011 se lit ici,
et celle de 2009 (avec commentaires historiques) là
Impossible de rater cette grande fête du trail et malgré nos incertitudes physiques, cela fait de longs mois que nous sommes inscrits sur le format 20 kms (Alternance oblige : une année 40, une année 20...)
Flo, inscrite, m'accompagne mais décide de ne pas prendre le départ en raison d'une tension en baisse depuis quelques jours...
De mon côté, je suis "remonté comme un coucou" et après mes bonnes sensations au trail des pieds cloutés, je décide de partir de nouveau en chaussures minimalistes même si la descente de Montségur m'inquiète !
Un petit bonjour à Michel, grand maitre de la cérémonie, un petit bonjour à Béatrice, serre-file du jour et c'est déjà le moment de rejoindre le sas de départ en compagnie de Thomas.
Je me place dans le premier quart du peloton....
Mon objectif du jour : faire si possible moins de 2h33min, mon temps de 2011.
Je part sur un bon tempo, que je maintiens sans problème sur ces premiers kms, plutôt roulants.
Mais comme le montre la photo d'Yvan ci-dessous, les premières mares de boue au niveau de la Cathofe m'oblige à lever le pied...Record de boue pulvérisé sur cette édition !
Et arrive le moment où la pente se redresse : la montée vers la crête de Madoual.
Personne ne me dépasse, mais je ne dépasse personne non plus !
Un bout de relance et une petite côte pour enfin apercevoir le pog de Montségur face à nous.
Un bout de descente, un peu de plat et c'est la remontée vers le col du tremblement où l'ambiance est digne d'une étape du tour de France !
Flo est là pour le petit bisou d'encouragement.
Je suis obligé de m'arrêter pour vider une de mes chaussures, car le mélange boue-gravillons commence à m'irriter.
Thomas, revenu sur mes pas, passe devant et terminera une dizaine de minutes avant moi.
Un peu plus haut, c'est une surprise qui me fait grand plaisir : Yvan photographie/encourage la troupe...
Quelques mots échangés et je repars de plus belle.
Me voici arrivé au point haut du jour..."Yapuka" redescendre, et comme pressenti au départ, les choses se compliquent pour moi : sur les rochers glissants, je n'ai aucune accroche, et préférant jouer la prudence, je laisse une bonne douzaine de concurrents me dépasser!
Autant dire, que dès que le terrain sera de nouveau "courable", je m'emploierai à rattraper le temps perdu.
Le dernier moment où je me calmerai sera dans la dernière petite cote qui mène au ravitaillement
La suite : à fond les manettes. Enfin, pas tout à fait : 2 ou 3 sorties de piste en dérapage incontrôlé, quelques grands écarts et quelques raccrochages aux branches in extrémis me calmeront rapidement. Ce n'est qu'à partir de Freychinadel que je déroulerai une bonne foulée pour terminer sans difficulté en 2h30min.
2 ans de plus, 3 minutes de moins : encore un résultat inespéré pour moi il y a encore quelques semaines.
Un coup de jet d'eau pour décrasser grossièrement le bonhomme et je rejoins Yvan qui photographie le "toboggan" d'arrivée du 40 kms et du 73 kms .
Et l'appel du ventre nous mène au repas d'après course bien mérité et qui conclut cette belle journée sportive....
Chaque année je me répète, mais il est certain que l'accueil et l'organisation de cette épreuve est sans faille : un grand merci à tous ces bénévoles sans qui cette épreuve ne pourrait avoir lieu.
Pour cette troisième édition et troisième participation pour moi, nous retrouvons Romain et Thierry sur la place de Ganac à quelques minutes du départ. Manu, malade, manque à l'appel.
Malgré la brume, la matinée s'annonce belle.
Depuis quelques semaines, je teste une paire de chaussures minimalistes ultra légères, plates mais sans amorti qui, selon les utilisateurs permet d'éviter les blessures de type sciatiques et lombaires...Force est de constater, qu'à chaque fois que je suis parti courir avec, je ne n'ai ressenti aucune de ces vilaines douleurs que je traine depuis plusieurs mois.
Par contre, malgré une utilisation progressive, j'ai toujours eu des contractures aux mollets et n'ai donc jamais couru plus de 10 kms avec.
Mais bon, j'ai envie d'en avoir le cœur net et décide de tenter le coup aujourd'hui et si mes mollets m'oblige à abandonner, et ben, j'abandonnerai !
9h00 : Top départ. Dès les premières foulées, je me sens bien. Et tout de suite, je me dis que tester les chaussures, c'est bien, mais tester le bonhomme, ce serait pas mal...Je mets donc en route le turbo, enfin mon turbo à moi, et "abandonne" Flo.
Photo Afum
Et malgré le bouchon du départ, je reprends de nombreuses places dans les 2 premiers kms avant d'attaquer la montée.
La situation se stabilise, je double 2 ou 3 concurrents sur une petite portion qui permet la relance mais me fait reprendre dans la montée qui suit (je manque encore un peu de vitesse ascensionnelle : à travailler !).
Du côté des chaussures : bonne surprise, elles accrochent aussi bien que celles de mes camarades; je ne dérape pas plus que les autres !
Fini la grimpette, c'est le moment de courir, et je m'y attelle sans problème, avec de bonnes sensations !
Je ne marcherai d'ailleurs jamais jusqu'au ravitaillement !
Petit bémol, dans la descente, un point de côté naissant m'obligera à ralentir mon allure....
Dommage, le fait d'être toujours en appui sur la plante des pieds et non sur le talon, incite vraiment à "mouliner" et non à freiner (je n'aurai aucune courbatures des quadriceps le lendemain)
Rapide arrêt au ravitaillement, rapide petit bonjour à Julien, et c'est reparti...Traversée du pont et petite relance en direction de Carriga qui marque le début de la deuxième grosse montée du jour.
Les positions sont stables, je ne reprendrai que 2 ou 3 places que lorsque la pente adoucie me permettra de trottiner.
Le petit ravito en eau marque le début de la descente qui va s'avérer bien boueuse,
m'offrant un amorti naturel...Tout va toujours bien, je ne ressent aucun début de contracture...
Alors je continue à courir, en me concentrant sur ma foulée,
Photo Stéphane Meurisse - Ariège 360
plus nettement sur les portions bitumées (une attaque du sol avec le talon est, avec ces chaussures, très "désagréable")...
Photo Nicolas
Les petites douleurs des tendons autour de la cheville ne me ralentissent pas dans ces derniers kms.
Allez, un dernier rapaillou en haut duquel m'attend Thierry
Photo Rémy
suivi d'une grosse relance, toujours accompagné de Thierry,
Photo Afum
et me voici franchissant la ligne d'arrivée en 2h18...Sans aucune de mes douleurs habituelles, ce qui est la grosse satisfaction du jour (ma petite déception, c'est le chrono ! j'avais l'impression d'avoir bien "envoyé" mais bon, c'est déjà énorme pour moi de ressentir de nouveau le plaisir de courir)
toujours accompagné de Thierry, je reviens en arrière assister à l'arrivée de Romain puis de Florence, toute sourire malgré ma "fuite en avant".
Nous assistons ensuite à une démonstration de forge avant d'aller
Photo Rémy
déguster l'excellente et roborative garbure du jour au son d'un concert acoustique.
Ganac respire vraiment la convivialité et l'ensemble des bénévoles sont à remercier pour leur engagement à maintenir cet esprit sport+hospitalité=on veut revenir !