Hautes Alpes 2009
J1 Tour des Cerces 22 kms-1300m D+
En ce premier jour, les jambes fourmillent d'impatience et c'est donc avec enthousiasme que nous partons des chalets de Laval en direction du lac Long.
Le massif des Cerces que nous allons contourner se dresse derrière nous.
Du lac long, nous montons jusqu'au lac Rond (2500m).
La perte de la trace du sentier nous oblige à un peu de crapahut dans les blocs.
Crapahut suivi du plaisir de courir dans ce paysage vers le refuge des Drayères (2167m)
Nous remontons vers un autre lac dit "blanc", puis lac des Rochilles pour atteindre le col du même nom.
Rapide coup d'oeil sur le camp militaire des Rochilles, puis direction le col des Cerces à 2600m pour redescendre sur le sympathique lac des Cerces.
Nous pouvons admirer l'autre versant des Cerces.
Passé le col de la Ponsonnière (2613m) nous découvrons le massif des Ecrins avec le Pelvoux à l'horizon, au dessus du Grand Lac. la vue est saisissante.
Le sentier en balcon, nous permet de trottiner.
Après le Pelvoux (à gauche sur la photo), c'est la barre des Ecrins que nous découvrons au loin (à droite).
Après le Pelvoux (à gauche sur la photo), c'est la barre des Ecrins que nous découvrons au loin (à droite).
Nous découvrons le col des Béraudes (2790m), vers lequel nous allons remonter.
Le paysage devient aride, certains passages dans les rochers sont techniques, le final est raide mais nous atteignons quand même le point culminant de cette balade .
Le paysage devient aride, certains passages dans les rochers sont techniques, le final est raide mais nous atteignons quand même le point culminant de cette balade .
La descente du col vers le magnifique lac des Béraudes est également "pas piquée des vers". La descente du lac vers le point de départ ne sera qu'une simple formalité.
J2 Forts et col de l'Oule 20,6 kms-1300m D+
Lors de la montée, je croise un jeune cerf et une biche qui font la sarabande; ils me passeront quasiment sous le nez.
Arrivé au fort de l'Olive (2318m), je suis accueilli par l'unique gardienne des lieux : une marmotte!
Arrivé au fort de l'Olive (2318m), je suis accueilli par l'unique gardienne des lieux : une marmotte!
historique : En 1874, le Comité de Défense décide d' implanter un ouvrage sur le versant nord du rocher de l' Olive. Sous le nom de "fort de l' Olive", l' ouvrage est construit de 1881 à 1883. A l' époque de la crise de l' obus-torpille, il est doté d' un magasin à poudre caverne. A l' extérieur sont construits la batterie du Sapey et un poste de télégraphie optique. En 1929, la Commission de Défense des Frontières préconise le réemploi du fort organisé comme une avancée. Des travaux se poursuivent jusqu' en 1934, date à laquelle on achève deux casemates à canons, le reste des projets n' ayant pas été réalisé. L' ouvrage est abandonné après la campagne de 1940.
Je poursuis ma progression vers le fort de Lenlon, sorte de fort Boyard des alpages, construction incongrue à cette altitude .
Le Fort de Lenlon se situe à une altitude de 2 508 m à environ trois kilomètres du Fort de l'Olive. Pour défendre le fort de l'Olive, on décida de 1890 à 1893, de fortifier plus haut, la crête de l'Enlon avec une ligne de batteries, un magasin à poudre sous roc et par un blockhaus a maçonnerie de moellons, en forme de tour hémicylindique crénelée de belle facture.
Je redescend tranquillement vers une piste roulante en faux plat montant avec vue sur les glaciers du massif des Ecrins.
Après avoir passé le col de l'Oule, j'atteins rapidement le lac du même nom pour rejoindre ensuite Névache.
J3 refuge des Ecrins 14 kms-1500m D+
C'est la famille au complet qui s'engage sur le sentier qui doit nous mener au refuge du glacier blanc
Les marmottes sont également de sortie.
En cette heure matinale, la lumière sur le pré de Madame Carle est splendide.
En face de nous, le Pelvoux est majestueux
Camille, Jolan et Flo sont en vue du glacier blanc et du refuge du même nom.
Nous donnons les dernières consignes de prudence à Camille et Jolan, qui après leur pause, entamerons un retour tranquille.
Nous continuons notre progression vers le glacier blanc.
Plus de touriste, uniquement des alpinistes lourdement chargés, qui nous regardent ébahis, chausser nos Yatrax sur nos "baskets" de trail alors qu'eux même chaussent crampons sur leurs chaussures coque..
Plus de touriste, uniquement des alpinistes lourdement chargés, qui nous regardent ébahis, chausser nos Yatrax sur nos "baskets" de trail alors qu'eux même chaussent crampons sur leurs chaussures coque..
La neige est bonne, l'accroche des Yatrax excellente. Nous montons donc jusqu'à 3000 m environ pour enfin profiter de la magnifique vue sur l'intégralité du glacier et de la somptueuse barre des Ecrins.
Lors de la pause cassecroute, un choucas téméraire ou affamé viens nous rendre visite.
Nous décidons de redescendre car progresser plus loin sans l'équipement approprié deviendrai dangereux...Crevasses oblige.
Et toujours le Pelvoux en arrière plan
Dernier regard sur les impressionnants séracs
J4 Pointe de Pécé 18 kms-1400m D+
Lors de la montée, j'aperçois au loin le fort de l'Olive perché au dessus de Plampinet et objet d'une sortie précédente.
La montée est régulière en forêt mais devient franchement raide et aérienne dès que l'on sort de la zone boisée. Le sentier, ou plutôt la trace, est étroit et fuyant.
J'atteins le sommet (2733m) et découvre la présence insolite d'un vélo (j'apprendrai par la suite qu'il s'agit d'une dernière volonté d'un défunt de la vallée !)
J'atteins le sommet (2733m) et découvre la présence insolite d'un vélo (j'apprendrai par la suite qu'il s'agit d'une dernière volonté d'un défunt de la vallée !)
La vue est magnifique sur la vallée de Névache et le massif de la Meije au loin
La descente se fait dans un premier temps par le même sentier; J'y croiserai un renard, une vipère et quelques marmottes
Puis je bifurque pour prendre la direction des chalets des Acles, l'occasion de croiser des vestiges de fortification
Des chalets des Acles, je peux voir l'intégralité de la pointe de Pécé.
Le retour se fera par par une piste roulante, bordant le ravin des Acles.
J5 Mont Thabor 19 kms-1500m D+
La sortie démarre des granges de la vallée étroite
La progression est rapide
Le paysage est sauvage, personne sur le sentier
Flo tient la forme
Au col, nous retrouvons les colonnes montant du refuge Thabor. Il y a foule sur ce chemin de croix.
Le sommet (3178m) est atteint en 2h15. La vue y est spectaculaire.
Le retour se fera hors sentier en empruntant un vallon enneigé vers le lac blanc
L'occasion de rechausser les fameux yatrax
et de réaliser une descente rapide en glissade contrôlée
Lors de la pause casse croûte, des chamois au loin nous assurerons le spectacle
J6 Pic du lac blanc 13 kms-1100 m D+
La balade démarre des chalets de Fontcouverte et rejoint les magnifiques chalets de Ricou
Le lac de Laramon est rapidement atteint. Personne pour l'heure, ce qui ne sera plus le cas vers midi.
Les reflets du massif dans l'eau sont magnifiques.
Les reflets du massif dans l'eau sont magnifiques.
Nous rejoignons le lac du serpent. Cela fait 1h00 que nous sommes partis, le vent est franchement frais, le coupevent s'impose.
Sous le col du grand Cros, un curieux animal virevolte en tous sens et nous accompagne durant une dizaine de minutes (après quelques recherches sur le net, je connais le nom de la bestiole : il s'agit d'une hermine)
Du col, nous empruntons une crête composée de gros blocs qu'il faut escalader et désescalader
pour enfin atteindre le Pic du lac Blanc en 2h05 (2990m).
Du sommet, ayant une vue parfaite des possibilités de retour, nous optons pour une descente directe vers les étangs des Gardioles d'où nous tracerons hors sentier par le vallon du même nom vers le lac Laramon.
Cette portion s'avérera sauvage à souhait et magnifique.
Cette dernière sortie clôture la superbe semaine passée à Plampinet.
Cette portion s'avérera sauvage à souhait et magnifique.
Cette dernière sortie clôture la superbe semaine passée à Plampinet.