Off de l'après fin du monde
Petit retour sur ce sympathique rassemblement de coureurs à l'occasion du
dont l'idée avait germée 11 mois plus tôt lors d'un autre off.
Nous voici donc 13 coureurs au départ de Caudiès avec comme objectif d'atteindre le sommet du Pic de Bugarach.
Le départ se fait en petites foulées pour rejoindre la première "grimpette".
Les sensations sont plutôt bonnes pour moi à ce moment.
Je déchante rapidement lorsque nous rejoignons le plateau : mes vilaines douleurs apparaissent et m'empêchent de rester dans l'allure du groupe…
Je passe donc en mode traine-savatte et essaye de profiter des paysages.
La bonne ambiance me fait "oublier" temporairement mes souffrances.
L'hélicoptère des forces de l'ordre qui patrouille au loin ne nous laisse guère d'espoir quant à la possibilité d'atteindre le sommet convoité….
Nous poursuivons néanmoins notre progression jusqu'où nous pourrons aller !
Flo, inspirée par la "magie" des lieux ose quelques facéties,
alors que d'autres s'amusent sur une épave de "fin du monde".
Bon an mal an, nous rejoignons le col de Péchines
et prenons pied sur la crête
qui nous mène au pied du "mur"
Les choses sérieuses commencent, alors que l'hélicoptère qui patrouillait semble avoir quitté les lieux.
Les mains nous sont toutes aussi utiles que les pieds sur cet itinéraire bis plutôt sportif !
Certains passages sont mêmes assez aériens.
Au loin, les nuages lenticulaires au-dessus du Canigou ressemblent aux fameuses soucoupes volantes tant attendues par les illuminés des jours derniers
Un dernier rapaillou
et nous voici à quelques encablures de la voie normale.
Le sommet n'est plus qu'une formalité.
Nous savourons l'instant sans trop nous attarder : le vent, puissant, est glacial.
La descente se fera en empruntant la voie dite de "la fenêtre"
Voie qui demande précaution et vigilance dans la pose de pied;
Pas très à l'aise dans ces passages, je marque un peu le pas.
Le reste de l'équipe en profite pour faire une pause sur un emplacement apparemment réservé pour le 21 décembre !!!
Un bout de piste nous ramène ensuite vers la Bergerie
Pour moi, cela devient très difficile de suivre, voire de trottiner tout simplement.
C'est donc en alternant trot et marche, puis marche et marche que je rallierai notre destination…
Le moral est en berne, j'avais espéré moins de souffrance et plus de plaisir…
Mais la collation-buffet gargantuesque qui nous attend me fait vite retrouver le sourire et apprécier ce bon moment de partage…
Et oui, malgré les "douleur", cette journée restera mémorable pour moi à plus d'un titre :
- j'ai survécu la "fin du monde"
- j'ai parcouru un massif magnifique sur un parcours "ludique" à souhait
- j'ai retrouvé de bons copains et fait de nouvelles connaissances….
A faire et à refaire….