Trail Larzac-Dourbie 2011
Nous voici donc arrivés au village de Nant vers 12h pour récupérer nos dossards. Nous en profitons pour saluer Michel qui fait la promo du trail des Citadelles et qui court le lendemain.
Nous tenterons en vain de faire une petite sieste avant le départ, un peu abrutis par le trajet.
L'heure est venue de rejoindre le sas de départ, et d'y retrouver Thomas et Yvan.
Pour Flo, c'est la première compétition depuis le grand raid des Pyrénées 2010 et pour moi, c'est l'inconnue quand à mes soucis physiques récurrents.
Photo Estelle
Photo Estelle
Nous sommes toujours sur du roulant,
Nous tenterons en vain de faire une petite sieste avant le départ, un peu abrutis par le trajet.
L'heure est venue de rejoindre le sas de départ, et d'y retrouver Thomas et Yvan.
Pour Flo, c'est la première compétition depuis le grand raid des Pyrénées 2010 et pour moi, c'est l'inconnue quand à mes soucis physiques récurrents.
Photo Estelle
C'est donc avec le simple objectif de finir avant la tombée de la nuit (j'ai oublié les frontales) que nous nous élançons pour 29 kms et 1370 m de dénivelée.
Nous quittons la route au bout de 2 kms pour nous engager sur un faux plat montant.
Sur cette portion roulante, Flo a un peu de mal à trouver son allure,
Sur cette portion roulante, Flo a un peu de mal à trouver son allure,
mais dès que la pente se redressera elle se retrouvera rapidement à mes côtés.
A la sortie du ravin de Vallongue , nous nous retrouvons sur un plateau propice à la relance.
Un peu plus loin, c'est Estelle qui nous encourage...
Photo Estelle
Nous sommes toujours sur du roulant,
Le temps est gris mais il ne fait pas froid du tout, bien au contraire...
encore du roulant
pour arriver au premier ravitaillement après environ 10 kms de course.
Je bois rapidement un coca et me retourne pour retrouver Flo. Elle n'est pas dans la bergerie !
Je sors et trottine sur 200 mètres, mais ne la voyant pas non plus au loin, je décide de l'attendre.
5 min, 10 min...
C'est pas possible, elle doit être devant...
Je repars "à fond".
Un peu plus loin, un concurrent croisé plus tôt me dit " je crois que ta femme est derrière";
je m'arrête donc de nouveau quelques minutes...Pour de nouveau me décider à repartir "à fond".
Dans la longue descente, toujours pas de Flo !
Je sors et trottine sur 200 mètres, mais ne la voyant pas non plus au loin, je décide de l'attendre.
5 min, 10 min...
C'est pas possible, elle doit être devant...
Je repars "à fond".
Un peu plus loin, un concurrent croisé plus tôt me dit " je crois que ta femme est derrière";
je m'arrête donc de nouveau quelques minutes...Pour de nouveau me décider à repartir "à fond".
Dans la longue descente, toujours pas de Flo !
Cela fait 20 min, que je suis "à bloc", je lève un peu le pied pour profiter des paysages
qui avec quelques rayons de soleil
sont magnifiés par les couleurs de l'automne.
Mais toujours pas de Flo en vue...
A l'approche de Cantobre, je me fais une raison
mais espère quand même qu'elle est là, pas loin devant.
Je remonte d'un bon pas vers le ravitaillement de Cantobre.
La première chose que je fait est de demander si le dossard 251 est passé !
La première chose que je fait est de demander si le dossard 251 est passé !
Cela fait 7 minutes qu'elle est passée !!!
Ni une, ni deux ! Je fait l'impasse sur le ravitaillement pour repartir "ventre à terre" la rejoindre.
Ce sera chose faite à mi- chemin du dernier point haut.
Ni une, ni deux ! Je fait l'impasse sur le ravitaillement pour repartir "ventre à terre" la rejoindre.
Ce sera chose faite à mi- chemin du dernier point haut.
Je mettrais quelques minutes à retrouver mon souffle et discuter avec elle.
Elle a de la terre un peu partout sur elle car elle s'est pris une vilaine gamelle.
Nous continuons notre progression, en fin ensemble.
Le Roc Nantais annonce la dernière descente, descente plutôt délicate car les racines affleurantes sont de véritables savonnettes.
Elle a de la terre un peu partout sur elle car elle s'est pris une vilaine gamelle.
Nous continuons notre progression, en fin ensemble.
Le Roc Nantais annonce la dernière descente, descente plutôt délicate car les racines affleurantes sont de véritables savonnettes.
C'est main dans la main que nous passons la ligne en 4h29...
Photo Steve
Avant la tombée de la nuit.
Photo Steve
Photo Steve
Avant la tombée de la nuit.
Photo Steve