J1 : 12 kms - 1400 m D+...Les 12 kms les plus lents de notre vie !

Partant en début d'après-midi, l'idée originelle était de parcourir 16-17 kms avec au programme le fameux sentier des bittérois que je n'ai jamais emprunté.

Nous voici donc partis de Colombières sur Orb et sa tour carrée via le sentier du Garel.

Le temps est magnifique et les gouttes de sueur ne tardent pas. Flo fait un départ prudent (il y a 10 jours, elle était clouée au lit par un lumbago invalidant !)

De mon côté, je me sens en jambes malgré les 2h45 de route du matin. Les premiers 350 m de D+

jusqu'à la bifurcation avec la piste du col de la pomarède sont avalés en 30 minutes.

Le sentier est agréable , en légère descente dans un premier temps, puis plus franc aux abords de la magnifique cascade du torrent d'Albine.

Première complication de la journée : nous perdons le fil du sentier; 2 cairns puis plus rien !

Nous remontons, explorons à droite, à gauche...descendons, toujours rien. Nous décidons de traverser à un endroit qui nous semble le plus propice

et continuons notre séance de jardinage sur l'autre versant durant une bonne demi-heure, en escaladant les blocs, rampant sous le couvert végétal pour finir par retrouver ce satané sentier.

La suite jusqu'à Saint-Martin de l'Arçon est beaucoup plus simple et nous permet de récupérer après cet intermède quelque peu stressant et fatigant !

Et nous voilà à l'attaque de la deuxième montée d'escalier du jour, 400 m de D+ par le sentier du ruisseau de Saint-Martin

Grimpette qui se fait sur un très bon rythme (30 minutes) et qui nous permet de découvrir le paysage

jusqu'à l'intersection entre le sentier des gardes (que nous emprunterons le lendemain)

et la piste des bittérois

piste, ou plutôt sente magnifique et parfaitement balisée (la peinture semble récente)

offrant de magnifiques vues sur ce versant sud du massif

mais ne permettant pas de prise de vitesse sous peine de chute,

demandant souvent l'usage des mains en complément des pieds

quelques pas d'escalade sans danger, le passage au portail des cades,

la traversée du haut du torrent d'Albine

nous retrouvons le sentier du Garel au bout d'une heure, que nous redescendons légèrement avant de nous engager sur le sentier de la vire de la Roque Rouge

Cette vire, en balcon, est impressionnante car très ouverte

et même très aérienne sans être dangereuse (sauf par temps de pluie !)

un vrai régal, le plus beau passage du massif à mon avis !!

Nous voici sortis de la vire et arrivons au col de la Baume.

J'avais prévu de remonter sur le plateau et de filer sur Douch pour redescendre les gorges de Colombières, mais l'heure avancée nous pousse à raccourcir la boucle. Nous optons pour un retour par   le sentier du ravin du cadiol.

Très bien balisé par des cairns, il suffira de quelques arbres en travers pour à nouveau perdre le fil du sentier. Et c'est reparti pour une nouvelle séance de jardinage.

En descendant un peu, nous trouvons des cairns que nous suivons...Le sentier, si on peut parler de sentier, est extrêmement pénible à descendre...Nous trébucherons régulièrement En fait, nous nous sommes complétement loupés et redescendons le ruisseau de Roucayrol sur une trace n'apparaissant sur aucunes cartes....

C'est sur les rotules que nous rejoindrons le parking.

5 heures pour faire 12 kms : c'est le Caroux me dira Steve au téléphone le soir même !

J2 : 19 kms - 1800 m D+ et comment éviter le flot de touristes !

Il y a déjà beaucoup de monde sur le parking des gorges d'Héric lorsque nous attaquons le sentier des gardes.

La première partie se fait sur un bon rythme jusqu'au col de Bartouyre (40 min) et ce malgré la fatigue du périple d'hier.

Le temps est toujours magnifique et la deuxième partie de cette montée nous mènera jusqu'à la table d'orientation. Et voilà que Maxime Durand, en sortie d'entrainement, arrive vers nous discuter quelques instants ! Vraiment sympa le champion.

Nous repartons, direction Douch en trottinant, enfin (je dis enfin, car depuis la veille, nous n'avons guère eu l'occasion d'enchainer 10 foulées de suite !)

Par contre, nous avions oublié le poids et l'inconfort qu'occasionnait le sac à dos !!!

Faudra que nous en retrouvions l'habitude.

De Douch, nous remontons au col de l'Airole et basculons en direction d'Héric.

Nous ne rencontrons personne dans la longue descente vers Héric, personne non plus dans la montée du col de Bardou

Au col de Bardou, nous prenons le mauvais chemin...Nous descendons alors que dans mon souvenir, le sentier ne descendait pas mais remontait tout de suite...1/2 tour pour retrouver le sentier qui doit nous mener à la Chapelle Saint-Martin du froid...

Un gros coup de fringale nous fait baisser le rythme, aussi, nous décidons de casser la croute aux abords de la chapelle...Le ciel s'étant couvert, et un petit vent s'étant levé, nous devons enfiler nos coupes-vent !

Manger nous a fait du bien et la reprise est agréable avec la descente vers Bardou tout droit par la piste Flo (cf récit caroux 2012)

De Bardou, nous prenons le très emprunté sentier des espadegnos jusqu'au col de la Maure où nous basculons vers la gauche sur le sentier de la réserve balisé en jaune qui redescend au fond des gorges d'Héric.

La foule des grands jours à envahi le chemin des gorges (le parking est complet!)...Nous décidons de rentrer en empruntant le sentier du Cabalet, qui malgré un petit passage délicat au début,

nous offrira de superbes vues sur le fond des gorges, et surtout nous permettra de rester loin de cette foule.

 Nous étions venus faire du dénivelé, nous étions venus découvrir les sentiers confidentiels du massif : nous fumes servis !